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5 choses à suivre lors de cette Coupe du Monde Féminine

Soccer Football - Women's International Friendly - England v Canada - Academy Stadium, Manchester, Britain - April 5, 2019 England's Nikita Parris in action with Canada's Ashley Lawrence Action Images via Reuters/Lee Smith

La Coupe du Monde Féminine débute ce vendredi en France. Et voici les 5 choses à suivre lors de cette huitième édition de la FIFA Coupe du Monde France 2019. Cliquez ici pour parier

La France a l’avantage à domicile

La Coupe du monde féminine 2019 débute vendredi pour la France, opposée à la Corée du Sud en match d’ouverture. La France va vibrer au rythme de la Coupe du Monde. Un an après le sacre de l’équipe de France masculine en Russie, et vingt-et-un ans après la victoire historique de leurs illustres aînés à domicile en finale face au Brésil (3-0), les filles de Corinne Diacre s’élancent à leur tour à l’assaut de leur première étoile, chez elles, en France. Les Bleues ont été placées dans un groupe comprenant la Corée du Sud, la Norvège et le Nigéria, évitant ainsi les grands noms comme le Japon et le Brésil. Devant leur public, les coéquipières de Wendie Renard voudront bien évidemment réaliser un gros coup cette année. La pression monte…

L’Angleterre, candidat sérieux

L’Angleterre est devenue une nation importante dans le football féminin ces dernières années. Présentes pour la quatrième fois consécutive en phase finale de Coupe du Monde (la cinquième au total), les Anglaises ont réalisé leur meilleur résultat lors du dernier Mondial, au Canada, en décrochant la médaille de bronze aux dépens de l’Allemagne. En effet elles peuvent se vanter d’une attaque prolifique, ayant marqué deux buts ou plus lors de neuf de leurs dix derniers matchs, emmenées par Nikita Parris, et Beth Mead. Pour cette édition 2019, en France, les joueuses de Phil Neville espèrent rééditer au minimum leur performance de 2015 et semblent armées pour ramener une deuxième médaille mondiale de suite de l’autre côté de la Manche.

L’Allemagne veut corriger les erreurs du passé

L’Allemagne est considérée comme la nation dominante en Europe, Championne olympique en titre, octuple championne d’Europe et double championne du monde, la « Mannschaft » présente l’un des plus beaux palmarès mondiaux, mais ses dernières performances lors des deux derniers tournois n’ont pas répondu aux attentes. Une stat que les Allemandes devront rectifier lors de cette Coupe du Monde dans une poule composée de la Chine, l’Espagne et l’Afrique du Sud. Portée par son attaquante et capitaine Alexandra Popp (Wolfsbourg) et par Dzsenifer Maroszán, récemment désignée meilleure joueuse de D1 avec l’Olympique Lyonnais, l’Allemagne veut retrouver un trophée qu’elle n’a plus soulevé depuis 2007.

La Norvège compte sur sa solide forme

Éliminée dès les phases de groupe en 2011 et en huitième de finale en 2015, la Norvège poursuit son retour au premier plan. Treizième nation au classement FIFA, la Norvège, qui dispose notamment de Maren Mjelde, sa capitaine et son arme principale, affiche 22 victoires en 35 matchs de Coupe du Monde dans son histoire. Un bilan positif, souligné par la victoire en 1995 en Suède. Future adversaire des Bleues dans le groupe A, la Norvège affrontait l’Afrique du Sud hier soir en match amical, en guise de dernière préparation avant le début de la Coupe du monde. Les joueuses de Martin Sjögren ont déroulé (2-7) grâce notamment à un triplé d’Isabell Herlovsen, l’attaquante de l’équipe suédoise de Kolbotn. Privée d’Ada Hegerberg, la première Ballon d’Or de l’histoire, les Norvégiennes sont dans les meilleures dispositions possibles avant de démarrer le Mondial, le samedi 8 juin à Reims face au Nigeria.

Le Brésil compte sur l’expérience

Peu de sélections peuvent se vanter d’avoir participé à toutes les phases finales de la Coupe du monde depuis sa création. Le Brésil en fait partie, même si la Seleção n’a jamais goûté à un titre mondial jusqu’ici, contrairement à la sélection masculine. Elle a réalisé sa meilleure performance lors de l’édition 2007, en Chine, où les Brésiliennes avaient atteint la finale, battues par l’Allemagne. Marta l’attaquante de 33 ans sacrée six fois meilleure joueuse de l’année par la Fifa (2006, 2007, 2008, 2009, 2010 et 2018), sans doute l’une des footballeuses les plus connues sur la planète, pourrait disputer sa dernière grande compétition avec sa sélection en France cet été. Cette année, les partenaires de Marta, qui n’ont pas réalisé de grandes performances lors de leurs dernières sorties amicales, sont tombées dans un groupe abordable et devraient, sauf grande surprise, prendre part aux huitièmes de finale.

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