5 choses à suivre lors de la Copa America 2019

Du 14 juin au 7 juillet 2019 se tiendra la 46ème édition de la Copa América. C’est toujours une compétition très attendue par les fans des pays sud-américains qui veulent que leurs pays aient l’hégémonie continentale et battent les rivaux du continent. Cette année, le Japon et le Qatar participent également à la compétition. Après avoir cédé l’organisation de l’édition 2015 au Chili pour cause d’organisation de la coupe du monde, la compétition de football est de retour sur la terre du Roi Pelé. Cliquez ici pour parier

Le Brésil à domicile – 2,20

Il aura fallu attendre trente ans pour que le Brésil réorganise une Copa América. Une compétition que la Seleçao n’a plus gagnée depuis 2007 (soit trois éditions). Mais cette année, le Brésil a eu de la chance lors du tirage au sort en héritant d’un groupe largement à sa portée, avec la Bolivie, le Venezuela et le Pérou. La Seleçao fait partie des grands favoris au titre et se doit de regagner un trophée. Les hommes de Tite feront leur grand début le 14 juin contre la Bolivie lors du match d’ouverture, au stade Morumbi de Sao Paulo.

La bonne année pour l’Argentine ? – 4,35

Double finaliste malheureux lors des deux dernières éditions, l’Argentine a été placée dans un groupe plus relevé, le groupe B, avec la Colombie, le Paraguay et le Qatar. La sélection argentine n’a rien gagné depuis 26 ans et la Copa América 1993. Depuis, elle totalise quatre finales perdues : trois en Copa América (2007, 2015, 2016) et celle du Mondial 2014. Le capitaine de l’Argentine, Lionel Messi, aborde la compétition au Brésil « avec toujours la même ambition », celle de remporter un premier titre avec la sélection argentine. Malgré sa nette baisse de niveau depuis quelques années, l’Argentine peut surprendre grâce à ses individualités offensives.Et sur les terres de l’ennemi héréditaire, les Albicelestes aiment toujours briller.

L’Uruguay la plus titrée – 7,75

Leader au palmarès, avec 15 titres, la sélection d’Uruguay prendra part à la 46ème édition de la Copa América, du 14 juin au 7 juillet prochain, du côté du Brésil. Une Céleste que l’on attend bien évidement dans une compétition qu’elle n’a plus remportée depuis 2011. Peu de changement sont à noter dans la liste d’Oscar Tabarez qui pourra compter sur Luis Suarez l’attaquant du FC Barcelone et meilleur buteur de l’histoire de la sélection uruguayenne (55) qui sera bien présent au Brésil pour disputer la compétition avec la Céleste. Outre Suarez, l’Uruguay pourra également s’appuyer sur ses deux autres stars, l’ancien défenseur de l’Atletico Madrid Diego Godin et l’attaquant du Paris SG Edinson Cavani.

La Colombie sérieux outsider – 9,25

Une seule fois vainqueur de la Copa América en 2001, l’équipe de la Colombie a hérité en phase de groupes, de l’Argentine, du Paraguay… et du Qatar. Une poule assez relevée pour les Cafeteros. Mais Carlos Queiroz pourra compter sur la plupart des cadres de son équipe, et la Colombie s’appuiera sur des joueurs comme David Ospina, Davinson Sánchez, James Rodríguez, Juan Cuadrado ou encore Radamel Falcao. À noter, la présence de Duvan Zapata, buteur de l’Atalanta Bergame et auteur de 23 buts en 37 matchs avec la Dea cette saison. La Colombie est un sérieux outsider dans cette Copa América qu’elle compte bien remporter.

La passe de trois pour le Chili ? – 10,25

On ne peut évoquer la copa América sans bien sûr évoquer, le Chili. La Roja a remporté les deux dernières éditions (2015 et 2016) face à l’Argentine de Lionel Messi. Absente lors de la dernière Coupe du monde, la bande d’Alexis Sanchez compte aller loin cet été. La Roja vieillissante a cependant hérité d’un groupe difficile lors de cette édition, puisqu’elle devra affronter outre le Japon (pays invité) et l’Équateur, une autre grande sélection sud-américaine : l’Uruguay. Les hommes de Reinaldo Rueda auront l’occasion de conquérir pour une troisième fois consécutive la Copa América, exploit réalisé seulement une fois dans l’histoire du football (par l’Argentine dans les années 40). Même si la prouesse sera évidemment difficile à effectuer.